Le 11 décembre 2017, j’ai entrepris mon aventure à l’Association canadienne de l’immeuble (ACI). Au cours des deux semaines qui ont suivi, j’ai eu l’occasion de travailler aux côtés de Gary Simonsen, qui a pris sa retraite à la fin de l’année. Quelle incroyable introduction pour moi que de travailler avec quelqu’un qui a consacré plus de vingt ans à l’ACI et qui en a été le chef de la direction pendant les sept dernières. Gary connaît tout le monde dans le secteur, ainsi que tout ce qui se rapporte au « secteur structuré de l’immobilier ». Tout au long de la transition, Gary a fait preuve de professionnalisme, de collaboration, de gentillesse et de diplomatie.
Mon cheminement ne saurait être plus différent. Je me considère lobbyiste, ayant passé les quelque 30 dernières années dans les arènes de la politique et des relations gouvernementales à défendre les intérêts des secteurs pharmaceutique et de la chimie. J’ai aussi occupé le poste de président et chef de la direction de l’Association des chemins de fer du Canada pendant cinq ans et demi. Comme l’immobilier, le secteur des chemins de fer est un secteur essentiel qui est profondément enraciné dans l’histoire et la création de notre pays. Comme l’immobilier, il s’agit d’une entreprise nationale qui contribue fondamentalement à l’économie canadienne.
Cela dit, l’immobilier ne m’est pas complètement étranger. J’ai grandi dans une grande famille d’Ottawa, et mon grand-père, mon père, mes oncles et mes cousins étaient promoteurs et entrepreneurs immobiliers. Mon frère Paul, détenteur du titre REALTOR® de longue date, nous a aidés, ma conjointe et moi, à trouver notre première maison.
Au cours des dernières semaines, j’ai rencontré les membres du personnel et du conseil d’administration de l’ACI pour apprendre ce que nous faisons pour les courtiers et agents détenteurs du titre REALTOR®. Nous disposons d’une vaste réserve d’excellents renseignements sur ce que les membres veulent, sur la perception que les consommateurs ont de nous, et sur la façon dont ils utilisent l’information fournie sur REALTOR.ca.
Même après si peu de temps, j’arrive à dégager trois importants points à mettre de l’avant. Le premier est REALTOR.ca qui, peut-être après Google, est le premier endroit où se rendent les Canadiens pour obtenir des renseignements sur l’immobilier. Une proportion impressionnante (92 %) de Canadiens connaît l’existence de REALTOR.ca, qui est reconnue pour être LE site privilégié à consulter pour acheter ou vendre une maison. Bon nombre de gens ne savent pas que le pendant américain, realtor.com, est une société privée dont les propriétaires sont les éditeurs du Wall Street Journal. REALTOR.ca, lui, vous appartient à vous, les 124 000 courtiers et agents immobiliers membres de l’ACI. En 2017, REALTOR.ca a amené 2,6 millions de clients potentiels aux détenteurs du titre REALTOR®, en plus de leur fournir des analyses sur le nombre de fois que ces consommateurs ont consulté une inscription, des photos ou d’autres contenus.
Le deuxième point est la défense des intérêts (pas vraiment surprenant vu mes antécédents). Nous faisons actuellement face à une imposante vague de sentiments négatifs de la part des décideurs politiques de tous les ordres de gouvernement, qui croient au mythe de la nécessité de « ralentir les ardeurs » du secteur immobilier par la mise en place de mesures comme la nouvelle simulation de crise pour les prêts hypothécaires dont la mise de fonds est au moins 20 % et une hausse des taux d’intérêt. Compte tenu de l’importance du secteur immobilier pour l’économie canadienne, le milieu des politiques publiques fait preuve de beaucoup d’immaturité à son endroit. On ne semble pas comprendre les fondements de l’offre et de la demande; on ne discute pas non plus des conséquences de nouvelles politiques sur les consommateurs de la classe moyenne ni de l’allocation de ressources provenant de nouveaux impôts et taxes tirés de transactions immobilières.
Enfin, nous devons mettre un accent particulier sur la réputation du secteur. Les détenteurs du titre REALTOR® ont beaucoup à partager : des innombrables façons dont nous aidons les gens au quotidien aux efforts déployés par l’entremise de REALTORS Care®, nous devons communiquer notre proposition de valeur et nous défendre contre ceux qui veulent réglementer notre secteur.
Bref, nous accomplissons de grandes choses à l’ACI, et nous avons l’équipe qu’il faut pour être encore meilleurs. Pour y arriver, il nous suffit de fournir à nos membres, les détenteurs du titre REALTOR®, les outils dont ils ont besoin pour faire progresser le secteur et la profession. J’ai hâte de vous communiquer nos progrès relativement à ce défi emballant au cours des mois à venir.