L’idée que la propriété crée des avantages pour les familles et les individus n’est pas nouvelle. Les avantages d’être propriétaire ont en effet fait l’objet de nombreuses enquêtes, analyses et recherches depuis des décennies.
Si les Canadiens connaissent bien les avantages financiers de la propriété – permettre aux propriétaires de se constituer un capital et contribuer à la prospérité de millions de ménages au pays –, ils sont peut-être moins conscients des avantages non financiers qui en résultent. Ceux-ci comprennent un large éventail d’avantages civiques, éducatifs, sanitaires et socioculturels dont profitent les familles et l’ensemble de la société.
S’appuyant sur des données provenant du Canada, des États-Unis, de l’Europe et d’ailleurs dans le monde, l’ACI a examiné en profondeur l’historique, la recherche et les analyses de ces avantages et a rédigé le livre blanc, Le dividende de la propriété pour les Canadiens.
Les avantages de la propriété s’étendent à tous les niveaux de revenus, à tous les groupes d’âge et à toutes les régions. En fait, les données et les études montrent que bon nombre de ces avantages sont plus marqués pour les ménages à revenu faible et moyen. Songeons, par exemple, que le logement représente près de 50 % de la valeur nette totale des ménages canadiens dont les revenus sont inférieurs à 56 495 $.
La relation entre la propriété et la satisfaction à l’égard de la vie repose sur des facteurs complexes. Les travaux de recherche la relient à diverses dimensions, dont un sentiment de sécurité financière, une appartenance au milieu et une plus grande maîtrise de sa vie. Quelle que soit la cause, un élément ressort clairement : la propriété fait augmenter la satisfaction à l’égard de la vie chez les individus et leurs familles.
Malgré les défis actuels liés à l’abordabilité du logement, les preuves démontrent que ces avantages courants demeurent aussi valides et pertinents que jamais.
Il existe, comme l’appelle ce livre blanc, un « dividende de la propriété », et il profite tant aux propriétaires qu’à la société en général.
Ce dividende, y compris les avantages financiers, non financiers, individuels et sociétaux, est soigneusement cultivé et soutenu par la politique fédérale depuis des décennies. Les politiques ont évolué, mais l’idée maîtresse que l’accession à la propriété est avantageuse pour les propriétaires, les communautés et le pays fait l’objet d’un consensus de longue date de tous les partis. Depuis la Loi sur les terres du Dominion de 1872 et la création de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) en 1946 jusqu’au lancement du Régime d’accession à la propriété en 1992, du crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation en 2009 et de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété en 2019, le gouvernement fédéral s’est constamment efforcé d’aider les Canadiens par l’entremise de l’acquisition d’une propriété.
Il s’agit maintenant de renforcer cet héritage tout en répondant à l’ensemble des besoins en matière de logement au Canada. La perte de ce dividende de la propriété affecterait tous les Canadiens.
Le marché immobilier canadien continue de battre des records. Alors que davantage de Canadiens prennent conscience de l’intérêt à devenir propriétaire, nous devons en souligner les bienfaits qui vont au-delà de l’individu et qui ont des retombées positives sur l’ensemble de la collectivité.