L’immobilier m’a toujours attirée, mais j’avais déjà une carrière.
Je savais que je voulais participer activement à la vie de ma collectivité, mais je ne savais pas comment y arriver.
Ma plus grande crainte? Mettre en péril ma stabilité en me lançant dans l’inconnu.
Si vous me connaissiez, vous seriez probablement surpris d’apprendre que quand j’étais jeune, j’étais d’une timidité maladive. J’avais peur de parler, surtout en public, mais je me suis efforcée de surmonter cette peur. Je savais que je ne devais pas laisser mes peurs prendre le dessus sur mes rêves. Alors j’ai appris à transformer ces peurs en courage.
Quel est le rapport entre la peur et une carrière dans l’immobilier? Se lancer dans une nouvelle carrière comporte beaucoup de risque, surtout quand on quitte un emploi permanent. En plus, la question de ma formation me hantait : comment allais-je pouvoir l’appliquer?
J’ai trouvé le parfait compromis et une occasion de faire les liens nécessaires. J’ai décroché le poste de spécialiste des communications et affaires publiques à la Durham Region Association of REALTORS® (DRAR), qui m’a finalement aidée à adopter une perspective plus large.
Les premiers mois ont été durs. Je pensais connaître le monde de l’immobilier, mais j’allais rapidement être plongée dans la culture de son fonctionnement.
Au lieu de lire des articles, c’est moi qui les écrivais maintenant. Je devais posséder une assez bonne maîtrise du marché pour pouvoir en parler au public, aux médias et à nos membres. J’ai étudié des archives statistiques et j’ai suivi des séances pratiques de mentorat et des cours en éducation permanente. Mes craintes ont alors commencé à s’estomper et j’ai pris suffisamment confiance en moi pour m’adresser aux autres.
L’aspect de mon travail qui consistait à préparer des rapports mensuels sur le logement pour partager mon analyse des statistiques du marché local est véritablement ce qui m’a donné l’élan nécessaire. Ces rapports s’adressaient aux quelque 1 100 membres détenteurs du titre REALTOR® de la DRAR et m’ont permis de répondre aux questions de l’heure qui atterrissaient sur mon bureau. Avec l’évolution radicale du marché, j’ai appris à apprivoiser les changements grâce à des outils comme le système MLS® de la TREB.
Cependant, j’éprouvais une soif d’aller encore plus loin. J’avais limité les risques d’un changement de carrière drastique et travaillé dans l’immobilier, mais ce n’était pas assez pour moi. Je voulais devenir membre de l’ACI (c.-à-d. détenir le titre REALTOR®) et agente immobilière pour aider les gens à entreprendre le plus gros investissement de leur vie. Je voulais leur offrir des conseils judicieux qui répondent à leurs besoins, leurs envies et leurs rêves.
J’avais noué des relations durables avec la DRAR et je me sentais à l’aise de faire le saut. Comme d’autres courtiers et agents membres de l’ACI peuvent en témoigner, rien ne peut arrêter un entrepreneur dans l’âme.
Or, ce qui m’a amenée dans l’immobilier, ce n’était pas juste l’appel de l’entrepreneuriat, mais plutôt mon rêve d’enfance de servir les membres de ma collectivité. J’ai grandi dans une famille d’innovateurs et de rêveurs.
Toute ma vie, j’ai été entourée de fermiers, de politiciens et de chefs d’entreprise – qui ont chacun pris en main leurs aspirations. Nous passions du temps en famille à discuter de notre avenir et à réfléchir à des inventions. En fin de compte, mon expérience familiale aura le plus déterminé ma trajectoire. Mon père a bâti une clinique de chiropractie prospère et ma grand-mère a été une source d’inspiration pour ses concitoyens en défendant leurs intérêts en tant que politicienne à Oshawa, en Ontario.
En tant que jeune adulte et milléniale, je nourris moi-même de nombreux rêves. Au fil de mon parcours professionnel, j’aspire à continuer d’apprendre comment les enjeux politiques et économiques influent sur notre marché local.
Qu’on s’en rende compte ou non, les enjeux politiques sont l’un des facteurs majeurs qui influencent l’immobilier et l’économie. Ils peuvent souvent avoir une corrélation avec l’emploi et la confiance des consommateurs – et ultimement, je veux contribuer à définir l’avenir de la région de Durham.
Il me semble que je deviens de plus en plus un croisement entre mon père et ma grand-mère. Ils m’ont appris à reconnaître la passion qui m’anime et à la poursuivre – malgré mes craintes. J’ai eu la chance d’être entourée par des personnes d’une grande force qui m’ont motivée et poussée à aller plus loin. Un jour, j’espère inspirer mes futurs enfants comme ma famille l’a fait pour moi. Après tout, que serait la vie sans les rêves?
Aujourd’hui que je fais partie intégrante du secteur, je me lève tous les matins et je n’arrive pas à croire que j’en suis arrivée là. Je suis reconnaissante de pouvoir aider les gens à trouver la maison de leurs rêves, mais aussi à planifier leur avenir. Ce n’est pas juste une question de maison ou de rue; mais bien le sentiment de s’installer chez soi et d’être un membre à part entière d’une collectivité.
Note de la rédaction : Les histoires des nouveaux détenteurs du titre REALTOR® nous captivent. Votre parcours est-il hors du commun? Exprimez-vous dans la section Commentaires ci-dessous.