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Qui n’a pas déjà rêvé de s’installer à la campagne sur une petite ferme avec des poules, quelques chèvres, des chevaux et un grand jardin? C’est en fait un rêve que caressent plusieurs personnes qui souhaitent vivre dans un cadre bucolique tout en visant une certaine souveraineté alimentaire. Un projet qui se planifie, souvent à plus long terme, par étapes et en commençant par l’acquisition d’une petite fermette que l’on aménagera ou transformera au gré du temps.
Qu’est-ce qu’une fermette?
Tout d’abord une fermette, comme son nom l’indique, c’est une petite ferme. On y retrouve en général un ou deux bâtiments pour élever des animaux pour un usage personnel ou à petite échelle, comme des poules, chèvres, alpagas ou chevaux que l’on retrouve en plus petit nombre que sur une ferme traditionnelle commerciale. Dans certains cas, on peut vendre certains produits de la ferme, quand ils sont hors quota : des œufs ou des poules (maximum de 100 par année au Québec). La fermette permet aussi de faire de l’agriculture à plus petite échelle, soit une petite opération commerciale dans le bio, des herbes médicinales ou un grand jardin pour nourrir famille et amis. On peut même y installer des ruches pour faire son propre miel.
Sylvain Trépanier et Jessica Brown, deux courtiers détenteurs du titre REALTOR® qui travaillent en Montérégie et dans les Cantons de l’Est, nous expliquent qu’avant de faire l’achat d’une fermette on devrait se poser quelques questions et surtout faire ses devoirs, car ce n’est pas le genre d’achat qui s’improvise :
1. Déterminer son projet
La première chose à faire avant de penser à acheter une fermette est de savoir pourquoi on veut s’établir en campagne et quels sont nos buts? Achète-t-on une fermette pour le simple plaisir de vivre à la campagne et d’avoir un jardin et des poules qui procureront une certaine autosuffisance alimentaire à notre famille ou pour se lancer dans une opération commerciale de vente de légumes ou d’herbes médicinales – très en vogue en ce moment – dans l’objectif de se faire un revenu d’appoint ou substantiel? Sera-t-elle notre résidence principale ou secondaire?
On devrait aussi se demander si on a l’énergie et le temps pour s’en occuper, car ça demande beaucoup de travail, bien plus que l’entretien d’une maison.
2. Établir son budget
Acheter une fermette demande un investissement de base pour l’achat de la propriété, mais les dépenses ne s’arrêtent pas là. Il faut aussi mettre de côté un bon fonds de roulement. Combien pouvez-vous investir en vous donnant une marge de manœuvre pour réparer ou entretenir la propriété et le terrain? Si vous achetez une vieille fermette à coût raisonnable, il faudra inclure des frais pour la rénover, réparer des bâtiments, l’entretenir ou remplacer la machinerie désuète. Vous avez un plus petit budget? Ne baissez pas les bras, car certaines régions permettent un accès plus facile à la propriété en raison du coût d’acquisition plus faible. Il faut juste être ouvert à explorer d’autres coins de la province.
3. Faites vos recherches
Si vous voulez réaliser un revenu d’appoint ou subvenir aux besoins de votre famille, une rencontre avec un agronome pourra vous aiguiller vers des avenues intéressantes à explorer côté agriculture en fonction de la qualité et du type de sol, de l’ensoleillement et du climat : argousier, sureau, herbes médicinales pour huiles essentielles ne sont que quelques possibilités. Certaines nouvelles cultures ont beaucoup de potentiel et peuvent se faire sur quelques acres seulement. Qui sait, vous pourriez même être admissible à une subvention ou à une aide financière du MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec).
4. Consultez les lois et règlements qui s’appliquent à la fermette
Saviez-vous que pour acheter une ferme de plus de 10 acres au Québec, vous devez être résident et payer vos impôts dans la province? La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) veut ainsi éviter que les terres agricoles soient vendues à des intérêts étrangers. Si vous habitez une autre province, vérifiez les règles qui s’appliquent au territoire où vous aimeriez vous établir. Dix acres c’est quand même beaucoup de terrain à entretenir et bien de l’espace entre vous et vos voisins. Autre question importante à valider, c’est de savoir s’il y a un droit acquis pour bâtir une maison ou si c’est dans une zone déstructurée qui permet la construction domiciliaire. Informez-vous auprès de votre municipalité et de la CPTAQ avant d’acheter, car c’est de plus en plus difficile de pouvoir construire, même une résidence, sur un terrain zoné vert, même si celui-ci vous appartient. Puis, si vous désirez des animaux, contactez le MAPAQ pour savoir ce que vous pouvez faire, surtout si vous pensez vendre des produits de la ferme.
5. Vous voulez des animaux sur votre fermette?
Tout d’abord, assurez-vous d’être dans un secteur zoné vert, en raison entre autres des odeurs et de la gestion des fumiers. Aussi avez-vous assez d’espace pour vos besoins? Si vous avez deux chevaux par exemple, on recommande idéalement plusieurs acres de pâturage pour qu’ils puissent courir et se nourrir, incluant des sections qui serviront à faire des balles de foin pour les nourrir pendant les saisons froides.
Ensuite, que vous habitiez sur la fermette à plein temps ou seulement les week-ends, vous devez trouver quelqu’un de confiance qui pourra vous aider à nourrir et à prendre soin des animaux pendant votre absence, même si vous ne vous absentez que quelques jours à l’occasion. Vous devrez aussi apprendre les rudiments des soins à donner aux animaux, car des chèvres, des poules, quelques alpagas ou des chevaux ne demandent pas le même niveau de soins qu’un chien ou un chat. Puis, tout comme pour les humains, les animaux ont besoin d’amour. Si vous n’êtes pas là souvent, peut-être que la solution est de louer une partie de votre pâturage à un voisin pour qu’il puisse y laisser brouter ses vaches. Vous pourrez ainsi les admirer sans avoir à vous occuper de leurs soins journaliers.
Si vous habitez au Québec et que l’achat d’une fermette vous intéresse, consultez et parlez aux organismes suivants avant d’acheter pour avoir toutes les informations nécessaires pour faire un achat éclairé : MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec), CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec), UPA (Union des producteurs agricoles du Québec), Union paysanne ainsi que la municipalité où vous souhaitez vous établir.
Un courtier ou agent immobilier détenteur du titre REALTOR® pourra aussi vous aider à trouver la propriété qui vous convient le mieux et à naviguer les eaux de l’immobilier en toute quiétude.
J’aimerais connaître des endroits où des groupes de personnes cohabitent à l’année sur une fermette et se partagent tout comme une grande famille.je sais que cela existe .