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Un nombre croissant de Canadiens choisissent de créer leur propre emploi. Qu’ils soient pigistes ou dirigeants d’une très petite entreprise (TPE), ou qu’ils s’inscrivent dans l’« économie à la demande » (gig economy), ils ont parfois l’impression de ne pas correspondre à l’archétype du travailleur contemporain, particulièrement lorsque vient le temps de négocier avec les institutions financières.
Bien qu’il soit difficile d’avoir des données précises à ce sujet, la pandémie semble avoir accéléré cette tendance. En 2020, le nombre de travailleurs « à la demande » avait doublé comparativement à 2005 pour atteindre près de 10 % de la main-d’œuvre canadienne. En incluant l’ensemble des pigistes, Statistique Canada indique qu’environ 2,9 millions de Canadiens travaillent à leur propre compte, soit plus de 15 % de la population active au pays.
Certains de ces travailleurs gagnent très bien leur vie, mais n’ont évidemment pas la même sécurité de revenu que leurs collègues salariés. C’est pourquoi ils doivent se préparer à montrer patte blanche lors de leurs demandes de crédit, et plus particulièrement leurs demandes de prêt hypothécaire.
Bien se préparer
Bien que le travail à la pige se normalise, les institutions financières sont d’emblée suspicieuses et méfiantes face à ce qu’elles perçoivent comme un risque accru; il faut donc arriver bien préparé afin de « rassurer » son prêteur.
Sur la plateforme Ratehub, qui propose des prêts aux pigistes, une liste de contrôle est fournie :
- les états financiers de votre entreprise (ou votre déclaration de revenus personnelle, selon votre structure corporative);
- la preuve que vos taxes ont été remises au gouvernement;
- des contrats signés montrant vos revenus attendus;
- votre cote de crédit personnelle (et de l’entreprise, le cas échéant);
- la preuve d’incorporation de l’entreprise;
Il est aussi préférable de démontrer que vous pratiquez votre activité depuis plus de deux ans; vous devrez donc préparer et fournir la documentation ci-dessus pour les deux dernières années.
Bien que les « nouveaux » travailleurs autonomes puissent également être admissibles, des conditions plus restrictives pourraient vous être imposées. Il est également possible que les institutions financières vous proposent des taux plus élevés.
Obtenir le bon taux, rendre le projet possible
Certaines institutions financières proposent des produits hypothécaires dédiés aux travailleurs autonomes. Il n’est toutefois pas rare que ces institutions exigent une mise de fonds de 35 %, sans quoi elles imposent le paiement d’une prime d’assurance supplémentaire.
En outre, certains courtiers hypothécaires se spécialisent dans l’accompagnement des pigistes et des travailleurs de l’économie à la demande.
Il faut savoir que les banques canadiennes sont tenues d’appliquer les mêmes ratios d’endettement pour tous les emprunteurs, qu’ils soient travailleurs autonomes ou salariés. Vous pouvez vous-même calculer votre amortissement brut et total de dette en fonction de vos revenus bruts et de vos obligations financières. La SCHL met à disposition un calculateur qui convient à toutes les situations.
Ceci dit, si votre projet n’est pas urgent, une bonne planification budgétaire et fiscale s’impose. Si votre entreprise est incorporée, les banques préféreront par exemple un travailleur autonome qui se paie un salaire régulier annuel plutôt que des dividendes. Cela vous permettra notamment de bénéficier du programme de régime d’accession à la propriété, et d’investir jusqu’à 35 000 $ par acheteur au moyen de votre REER.
La loi fiscale canadienne permet également d’emprunter des fonds (imposés au taux corporatif) à son entreprise pour permettre l’acquisition d’une habitation. Les travailleurs autonomes incorporés peuvent donc utiliser une partie de leurs bénéfices non répartis afin de contribuer à la mise de fonds.
La nouvelle réalité
Il y a fort à parier que les règles de financement et les perceptions des prêteurs vont évoluer au cours des prochaines années afin de reconnaître le nombre grandissant de travailleurs autonomes.
À cet effet, les Canadiens qui préfèrent le travail salarié seront moins nombreux à occuper un même emploi pendant de nombreuses années; une étude réalisée par Workopolis auprès de 4000 Canadiens montre que près de 60 % d’entre eux ont eu plus de 5 emplois au cours de leur carrière.
Obtenir un prêt hypothécaire lorsqu’on est pigiste ou travailleur de l’économie à la demande est assurément plus compliqué encore aujourd’hui. Mais avec une bonne préparation et un bon accompagnement, cela ne diffère pas tellement du processus exigé des autres emprunteurs.