Rencontre avec des télétravailleurs qui se sont établis à la campagne

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La campagne revient à la mode. Bon nombre de gens qui n’envisageaient pas d’y habiter commencent à changer d’avis. Ils voient  ce milieu pour la première fois comme une option viable. C’est le cas de Patrick, Bianka et Véronique, qui se sont établis dans des régions rurales du Québec.. L’équipe de REALTOR.ca les a rencontrés afin de comprendre pourquoi ils ont fait le saut et comment se passe leur nouvelle vie.

Patrick Leimgruber, agent littéraire, éleveur de chèvres (Sutton)

Patrick avait une ferme à Sutton depuis une douzaine d’années. Sa conjointe y habitait de façon permanente, et lui, les week-ends. Il passait une partie de la semaine à Montréal, pour le travail, où il avait  un pied-à-terre.Depuis quelques années, le déménagement à Sutton s’est fait progressivement. Au début, il passait de longs week-ends à la campagne, soit du jeudi au mardi. 

Un jour, il s’est dit que la navette était complètement ridicule et, que chez lui, c’était vraiment à la ferme. Quand les autobus réguliers entre Bromont et Montréal ont été offerts, il pouvait y travailler à bord, grâce au Wi‑Fi, et ne perdait pas deux heures par jour en transport dans les embouteillages. Il a donc fait l’aller-retour trois jours par semaine. Puis, la COVID est arrivée. Les collègues et la société ont commencé à prendre le  télétravail au sérieux. À tous les échelons, les équipes de travail s’organisent et demeurent efficaces. Les « citadins » perçoivent de plus en plus la campagne comme une vraie option de style de vie. Patrick mène donc une double vie : il est à la fois fermier et agent.

Sa ferme de Sutton continue de l’émerveiller, au réveil comme à toute heure du jour, avec ses paysages bucoliques. Bien sûr, il est conscient que pour certains, cette passion envers la campagne pourrait soudainement s’éteindre. Ils trouveraient l’endroit beaucoup moins séduisant quand ils resteront coincés l’hiver et qu’ils n’auront plus leurs cafés, restos et amis tout près. Mais lui, il adore. Voir l’horizon et se promener avec ses chèvres lui procure un grand bonheur. Il a même démarré une petite entreprise cet été. Il amène des gens marcher avec les chèvres, sur des sentiers qu’il a aménagés, et c’est un immense succès! Deux conditions sont essentielles pour lui : l’accès et la proximité de transports fiables, et surtout une connexion Internet fiable. Au début, il pouvait attendre des heures pour télécharger un manuscrit ou un contrat, et maintenant tout se fait rapidement. Fait cocasse : il lui arrive de corriger des manuscrits assis dans les champs, pendant que ses chèvres broutent autour de lui. Aimeriez‑vous aussi vous promener avec les chèvres? Contactez la Chèvrerie du chemin Alderbrooke sur Facebook. 

La famille de Bianka Bernier, maintenant installée à Rawdon, dans Lanaudière

Bianka est une fille de la campagne, mais depuis plusieurs années, elle vivait à Montréal, où elle était propriétaire de l’entreprise Vio Numérique. Son mari est aussi entrepreneur. Ils sont parents de deux jeunes enfants. Au début de la COVID, son père, qui était malade, a eu besoin d’aide pour son entreprise acéricole. En famille, ils ont passé deux mois dans la région de Bellechasse. Après seulement un mois, son fils ne voulait plus revenir en ville. Elle croyait que son conjoint et ses enfants s’opposeraient à ce mode de vie, mais c’est plutôt le contraire qui s’est produit. À leur retour chez eux, trois mois plus tard, et après un arrêt chez la belle-maman en banlieue, ils ont décidé de déménager. 

Après avoir visité quelques régions, et surtout après avoir examiné la carte des commissions scolaires du Québec, leur choix s’est arrêté sur  Rawdon, dans Lanaudière. La municipalité répondait à leurs critères relatifs aux écoles. De plus, l’accès à la propriété y est plus facile que dans d’autres régions. Ils sont aussi près de grands territoires comme des zecs et les régions naturelles du nord. Pour des amateurs de plein air, c’était parfait. Ils ont acheté une maison dans le bois, avec 20 acres de terrain. La maison a été achetée le 23 juin, mais ils en ont pris possession le 26 août, à quelques jours du début des classes. Ils ont aussi dû aussi acquérir de nouvelles connaissances, notamment sur les fosses septiques et les tests de qualité de l’eau. À la fin de la transaction, il manquait des documents. S’ils avaient retenu les services d’un courtier, ils auraient évité plusieurs retards. Ils ont aussi vécu un grand stress, car ils ne pouvaient pas inscrire les enfants à l’école avant d’avoir une preuve de résidence. Dans cette région, l’école que fréquentent les enfants de Bianka a connu une croissance de plus de 70 élèves qui arrivaient de la métropole. Du jamais vu à Rawdon. Une des craintes de Bianka était la solitude. Son conjoint et elle se sont donc investis dès le départ dans leur collectivité. Ils ont découvert qu’elle est très dynamique, et que les travaux sur leur terre occuperaient beaucoup de leur temps. Le couple est déjà rendu à créer des plans pour les sentiers de la propriété. En ce qui concerne le télétravail, tout se passe bien. La connexion Internet est rapide, et Bianka est surprise de constater que son équipe vit encore plus de moments de qualité qu’avant. Bref, elle entrevoit avec bonheur de vivre au rythme des saisons et de profiter de son petit coin de paradis. 

Véronique Desrosiers, co-présidente de l’agence Featuring, maintenant dans Charlevoix

Véronique est une vraie citadine; du moins, elle l’était jusqu’à tout dernièrement. Propriétaire d’une agence de publicité de Montréal, elle a commencé à se rendre régulièrement à Baie-Saint-Paul quand son conjoint, Francis, s’y est installé pour un mandat. Ils y ont acheté une maison, et Véronique continuait de faire la navette en train les week-ends pour venir le voir. Même si la tentation de passer plus de temps dans Charlevoix se faisait sentir, ses clients et ses pairs s’attendaient à ce qu’elle soit sur place pour les rencontres. Quand la COVID est arrivée, la perception du télétravail a changé et plusieurs personnes de son équipe se sont installées en région. Comme elle ne pouvait plus aller voir ses clients, elle s’est installée à temps plein à Baie-Saint-Paul. Très concentrée sur son travail le jour, elle a appris à décrocher complètement le soir. Elle ne cherche plus à participer à des lancements ou des événements, mais plutôt à profiter de la nature. Elle a donc passé six mois complets à cet endroit, avant la « refermeture » des régions. Son choix de faire du télétravail est soudainement devenu la norme et a été bien accepté au sein de l’équipe et chez les clients, puisque tous les gens se trouvent dans la même situation. En fait, l’équipe est plus productive, car les membres sont moins souvent interrompus durant leur journée de travail.  

Quel moment opportun aussi pour les rénovations, car en janvier, ils ont entrepris des travaux majeurs dans la maison, notamment pour ajouter un espace bureau au sous-sol. Puisqu’ils sont deux travailleurs indépendants, qui travaillent de chez eux, ils avaient besoin d’installer deux bureaux fonctionnels. Les coins de table de cuisine n’étaient certainement pas une option. Ils ont aussi aménagé la maison pour recevoir des amis, et ont terminé les travaux à la fin février. Ils sont conscients que même si c’est un petit paradis, Baie-Saint-Paul se trouve loin pour leurs amis montréalais. Ils sont donc prêts à les recevoir, quand ce sera de nouveau possible. Véronique, une « fille de la ville », s’habitue de plus en plus à sa vie en campagne. Elle n’avait pas encore de permis de conduire, car à Montréal, les transports en commun répondaient à ses besoins. Cependant, elle se rend compte qu’ici, conduire lui facilitera la vie. Elle obtiendra sous peu son permis. 

Pendant le printemps et l’été, ils ont aussi aménagé une magnifique terrasse avec vue sur la baie et construit un abri pour leur bois de chauffage. Cette maison de style « Mid‑Century Modern » a pris vie grâce à la passion qu’ils ont investie dans les travaux. Véronique a aussi de nouvelles tâches. Elle est notamment responsable de maintenir le feu de foyer pendant les journées de travail. Comme Francis, elle apprend à apprivoiser cette nouvelle vie qui les comble de bonheur.

Quelques conseils de Patrick, Bianka et Véronique, à suivre avant de déménager à la campagne :

  • Assurez-vous d’avoir une connexion Internet qui vous permet d’effectuer votre travail efficacement.
  • Choisissez un endroit qui est facilement accessible (réseau d’autobus avec Wi‑Fi, train ou routes ouvertes toute l’année).
  • Retenez les services d’un courtier ou agent qui connaît bien le marché de la région où vous souhaitez vous installer. Acheter à la campagne, ce n’est pas comme acheter en ville. Il existe une foule de détails et d’informations qu’un courtier ou agent pourra vous donner et qui vous éviteront bien des ennuis, durant la transaction et bien après.
  • Installez-vous un vrai bureau si vous travaillez de la maison. Un coin de table ne fonctionnera pas à long terme.
  • Apprenez les rudiments de la vie de campagne et son vocabulaire : fosse septique, qualité de l’eau, gestion des petits rongeurs, gestion des pannes d’électricité, chauffage au bois, etc.
  • Devenez membre de comités ou d’organismes locaux, pour vous intégrer rapidement à votre collectivité.
  • L’accès à la propriété est souvent plus facile en région.
  • Consultez nos Guides des quartiers; plusieurs portent sur des régions en campagne, comme Baie-Saint-Paul.

Nos articles qui pourraient vous aider à réaliser votre rêve de vous installer à la campagne :


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