Alors que le coronavirus (COVID-19) se propage rapidement à l’échelle mondiale, infectant des millions et tuant des milliers de personnes, Ben Goheen, agent immobilier membre de L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) n’a pas hésité à se joindre aux services de santé de première ligne.
M. Goheen, un agent de Belleville, en Ontario, savait que reprendre sa carrière de thérapeute respiratoire était la bonne chose à faire.
« Je crois que les gens sont fondamentalement bons et qu’ils ont une volonté innée d’aider leurs prochains. Nous ne sommes pas tous physiquement, mentalement ou financièrement capables d’aider les autres, mais quand l’occasion s’est présentée, je savais que je pouvais aider les personnes qui avaient besoin de soins », indique M. Goheen.
Le thérapeute respiratoire suit, évalue et soigne les personnes qui souffrent de difficultés respiratoires – comme celles atteintes de la maladie respiratoire COVID-19. Il est formé en gestion de la ventilation et des voies respiratoires et en oxygénothérapie. Il intervient entre autres lors d’un électrocardiogramme d’effort, de l’exploration fonctionnelle respiratoire, de la prévention des maladies cardiorespiratoires, de naissances à risque élevé et de chirurgies.
Dans la lutte contre la COVID-19, le thérapeute respiratoire est connu comme le secret le mieux gardé. De fait, il y a quelques semaines, M. Goheen avait décidé de se retirer du métier de thérapeute respiratoire, échangeant son uniforme médical contre un complet afin de se diriger vers l’immobilier.
M. Goheen explique que son cheminement pour devenir un professionnel de l’immobilier a été « long ». Il a d’abord étudié quatre ans en kinésiologie avant de poursuivre le programme de thérapeute respiratoire de trois ans.
Il a travaillé comme thérapeute respiratoire pendant quatre ans avant de changer d’orientation.
« J’aime beaucoup prendre soin des autres et je tire une grande fierté du fait que mes patients sont bien soignés. J’aimais aider les autres et, pour moi, l’immobilier était une merveilleuse façon d’aider des clients dans un contexte que je pouvais mieux maîtriser », précise-t-il.
Il s’est joint à The Royle Group avec Century 21 à Belleville il y a plus d’un an.
« Je savais, en raison de mon expérience médicale et mon travail au sein d’une équipe bien soudée, que je souhaitais avoir le même soutien dans le domaine de l’immobilier, et c’est pourquoi je me suis immédiatement associé à The Royle Group », précise M. Goheen.
Heureux en immobilier, M. Goheen a cédé son permis d’exercice en tant que thérapeute respiratoire en février 2020.
Deux semaines plus tard, la pandémie de la COVID-19 a balayé le Canada et, peu après, l’Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario a lancé un appel à ses anciens membres afin de les inciter à revenir au travail et de participer à la lutte contre cette maladie respiratoire.
« Je n’ai pas hésité à répondre à l’appel. J’ai entamé immédiatement le processus pour reprendre mon permis et pour trouver un hôpital ayant besoin de mes services », explique M. Goheen. Il travaille maintenant au QHC Belleville General Hospital.
« C’est un merveilleux établissement et je ne pourrai jamais assez remercier les membres du personnel de leur accueil au sein de l’équipe! », dit-il.
Dans les comtés de Hastings et Prince Edward, où se situe l’hôpital, on compte 42 cas confirmés, ce qui est relativement bas, et 182 cas probables (au 13 mai 2020).
« Offrir des soins de première ligne à Belleville est intéressant, précise M. Goheen. Nous traitons les patients comme s’ils avaient le virus jusqu’à ce que l’on puisse prouver le contraire. Nous faisons donc preuve d’une grande vigilance, et j’en suis heureux. Toutes ces mesures nous donnent l’impression d’être au cœur de la pandémie, alors qu’en réalité, nous n’avons pas été gravement touchés. »
« Je ne changerais rien. Je suis très fier du personnel. Je me sens à l’aise de me rendre au travail et de prêter main‑forte dans un environnement sécuritaire. »
Connaissez-vous un courtier ou un agent qui contribue à sa façon pour lutter contre la pandémie? Faites-nous en part dans les commentaires ci-dessous.