L’appel du Canada : Attraits et particularités du marché immobilier canadien pour les acheteurs internationaux

Il ne fait aucun doute que le Canada est une destination attrayante pour les acheteurs internationaux. Dans ce marché ouvert, ceux-ci ont accès à un éventail considérable de propriétés abordables, réparties sur un immense territoire aux paysages variés.

Mais devant un choix et des étendues aussi vastes, par où ces acheteurs et leurs courtiers et agents doivent-ils commencer? Que devraient-ils savoir sur le secteur immobilier canadien? Et comment les courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR® peuvent-ils les aider?

Une terre de bonnes occasions

D’une superficie de 10 millions de kilomètres carrés, le Canada a environ 28 fois la taille de l’Allemagne. Évidemment, dans un pays aussi grand, les types de propriétés disponibles sont très nombreux. Mais ce n’est pas seulement en raison de la diversité de son marché de l’immobilier que le Canada attire les acheteurs internationaux. Les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux font en effet des pieds et des mains pour inciter les entreprises et les particuliers à s’établir au pays.

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En outre, dans la plupart des régions du Canada, le prix des propriétés représente une aubaine.

« On peut acheter un terrain au bord de l’océan, ici au Canada atlantique, pour environ 100 000 $ ou 67 000 € », précise Stefan Sieber, agent immobilier chez Keller Williams Select Realty en Nouvelle-Écosse. « Pour un peu plus, disons 130 000 $, on peut acquérir un chalet au bord d’un lac. »

Voilà pourquoi on constate, ces derniers temps, une augmentation continue des achats de propriétés au Canada par des intérêts étrangers. En 2016, près de 40 % des membres de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) ont dit avoir fait affaire avec des clients internationaux. En 2017, plus de 98 500 clients internationaux potentiels ont été dirigés vers un courtier ou agent canadien par le site Web de l’ACI, REALTOR.ca.

Une terre de propriétés diversifiées

Les régions du Canada ont toutes des caractéristiques et des attraits qui leur sont propres, mais comportent à tout le moins un vaste éventail de propriétés à l’échelle du pays (résidentiel, commercial, récréatif et agricole), à la fois dans les marchés urbains et ruraux.

C’est notamment le cas au Manitoba, une province des Prairies, croit Harry DeLeeuw, agent immobilier pour l’agence commerciale Shindico. Juste à l’extérieur de la capitale provinciale Winnipeg, une zone franche de 20 000 acres stimule la croissance de la ville et des environs.

« Connectée à trois chemins de fer, à un aéroport international pour le transport de marchandises et à plusieurs autoroutes, cette zone bouillonne d’activités », précise M. DeLeeuw. « Elle attire chaque année environ 15 000 personnes du Canada et d’ailleurs pour le travail et le commerce. Ces personnes doivent se loger, donc le secteur résidentiel fait face à une demande sans cesse croissante. Et à environ 100 kilomètres au nord se trouve la région des lacs, où certains acheteurs recherchent une propriété récréative. »

Au sud-est de la capitale du Canada, à Ottawa, les acheteurs internationaux y cherchent souvent des propriétés récréatives. Bien des Américains se tournent en effet vers le nord, en raison de la proximité du Canada et du taux de change avantageux.

« Ils veulent chasser, pêcher, nager et profiter de l’hiver à une ou deux heures de route de leur résidence principale », explique Pauline Aunger, agente immobilière pour Royal LePage dans la région d’Ottawa. « Cela dit, on voit aussi des entreprises s’établir dans la région. Parmi elles, notons Albany International, une société de transformation de textiles et de matériaux, et Omya, un producteur mondial de minéraux industriels, lesquelles ont créé des emplois pour des Canadiens et des non-Canadiens ayant emménagé dans ces environs. »

Le même constat se remarque à l’échelle du pays : des entreprises étrangères de toutes tailles et de divers secteurs choisissent le Canada.

L’apport des courtiers et agents immobiliers canadiens

Selon M. DeLeeuw, les acheteurs ou agents étrangers s’enquièrent d’abord de ce qu’ils peuvent obtenir avec la somme qu’ils veulent investir. Ils s’informent aussi des taxes et autres règlementations. Ce sont toutes des questions auxquelles un courtier ou agent immobilier canadien peut répondre au sujet de son marché.

« Il y a des courtiers et agents qualifiés dans toutes les régions du pays, de l’Atlantique au Pacifique, et de l’océan Arctique à la frontière avec les États-Unis », explique-t-il. « Et ils connaissent très bien leur marché. »

Les courtiers et agents immobiliers rassemblent souvent des équipes de professionnels — avocats, comptables, banquiers et experts en bâtiment — pour que les transactions s’opèrent efficacement et professionnellement. Et en plus de tisser des liens avec leurs homologues à l’échelle du Canada, ils sont heureux de collaborer avec leurs collègues d’ailleurs dans le monde.

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En somme, les occasions d’acheter différents types de propriétés dans toutes les régions du Canada sont nombreuses et accessibles. Dans ce vaste pays diversifié, le climat politique stable et l’économie en pleine croissance ont de quoi attirer les acheteurs de partout dans le monde. L’absence de restrictions et de conditions spéciales limitant les achats par des intérêts étrangers en surprend d’ailleurs beaucoup.

Il est facile de trouver un courtier ou agent immobilier canadien qualifié grâce au programme des affiliés internationaux de l’ACI et à son répertoire international. Les courtiers et agents immobiliers canadiens détenteurs du titre REALTOR® connaissent le potentiel de leur région, entretiennent leurs relations entre eux et sont prêts à trouver la propriété qui répondra aux besoins de ces acheteurs internationaux.

Sharon von Schoenberg, directrice adjointe, Programmes internationaux et commerciaux, contribue à la stratégie internationale de l’ACI visant à ouvrir à nos membres de nouveaux débouchés à l’étranger. Elle compte plusieurs initiatives à son actif, notamment le programme des affiliés internationaux, l’établissement de relations avec des associations et organisations commerciales internationales, la création d’occasions de formation pour nos membres et l’adaptation du site REALTOR.ca en fonction des visiteurs internationaux. Avant de se joindre à l’ACI, Sharon a été évaluatrice résidentielle au Canada et a occupé des postes en marketing et en gestion de la clientèle dans les secteurs privé et sans but lucratif. Sharon est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université d’Ottawa et a obtenu les titres cadre d’association émérite et CIPS. Mère de deux adolescents, Sharon trouve son équilibre dans la pratique du yoga.


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