À l’approche des Journées du CAP prévues les 29 et 30 avril prochain, il semble tout à fait à propos de réfléchir sur les sources et le but de ce rassemblement annuel.
En 1985, bien avant mes débuts en tant que blogueur, les courtiers et agents immobiliers ont découvert une excellente façon de se faire remarquer du gouvernement. Se présenter aux portes du Parlement… en grand nombre.
Cette façon de faire a donné lieu à la création des Journées du Comité d’action politique, ou Journées du CAP. On doit cette initiative à tout un réseau d’agents et courtiers immobiliers engagés sur le plan politique et pleins d’enthousiasme, provenant de tous les coins du pays, qui se préoccupent de la collectivité où ils résident. Malgré sa simplicité, l’idée a pris de l’ampleur au fil des ans, de manière à en venir à un des mouvements populaires des plus importants qui converge vers la capitale chaque année.
Lors des premières Journées du CAP en 1985, moins d’une centaine de courtiers et agents y ont participé, et seulement quatre députés ont pris le temps de nous rencontrer. Aujourd’hui, plus de 300 représentants du CAP se rendent sur la Colline du Parlement. L’année dernière, au-delà de 150 députés ont rencontré des représentants du CAP et pris connaissance des préoccupations de notre secteur, de nos collectivités et de nos clients.
Pourquoi se donner tant de mal?
Tout d’abord, les députés doivent « le voir pour le croire ». En arrivant à la porte du gouvernement fédéral, nous montrons à ce dernier la force de notre voix, notre capacité organisationnelle et tout ce que nous pouvons accomplir ensemble.
Deuxièmement, c’est une question de relations. Les députés aussi sont des personnes. Toute personne qui tente de poursuivre un dialogue constructif sait qu’il est raisonnable de bâtir une relation avec l’autre. Le fait de faire le trajet démontre l’implication et le dévouement de la personne, en plus d’aider le député à se rappeler de vous, de vos priorités et de la manière dont vous serez en mesure de collaborer avec les députés à l’avenir.
Troisièmement, c’est un bon moyen de s’assurer que le mouvement du CAP reste dynamique. En se réunissant à d’autres défenseurs des intérêts du secteur, les participants maintiennent leur enthousiasme et mettent en valeur les pratiques exemplaires. Au fil des ans, l’ACI a également amélioré les Journées du CAP en accueillant une impressionnante liste de conférenciers pour discuter de la politique, des médias et du lobbyisme. Ses invités spéciaux comptaient entre autres le comédien Rick Mercer, des commentateurs politiques tels que Chantal Hébert, Don Martin, Rex Murphy et Rob Russo, plusieurs députés de tous les coins du pays, de même que des personnalités canadiennes très honorables – le premier ministre, M. Stephen Harper, et l’ancien premier ministre, M. Jean Chrétien. Cette année, nos conférenciers, la comédienne Jessica Holmes, de l’émission Royal Canadian Air Farce, et le stratège de Bill Clinton, James Carville, sauront sûrement retenir votre intérêt!
Enfin, pour les courtiers et agents immobiliers, le plus grand avantage de se présenter à Ottawa est de se retrouver devant un gouvernement pleinement engagé et réceptif. Un gouvernement à l’écoute, qui choisit les politiques sociales et économiques qui font du Canada un meilleur endroit où vivre et faire des affaires – voilà pourquoi et comment vous pouvez faire une différence.
Sur la photo : Les membres de l’ACI Marie Josée Guilbert, Beth Crosbie, Ann Cosens, Pauline Aunger et Laura Leyser aux Journées du CAP de 2012. Photo de Jean-Marc Carisse.